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SfirK, le blog qui n'existe pas

10 avril 2005

RRR

         

D'un geste nonchalant il sorti sa montre de son gilet: cinq heures moins cinq: l'Orang-Outan n'allait pas tarder à arriver.

                                                     *

Après s'être sustenté, son esprit s'égara et l'emmena dans un songe des plus étranges, peuplé de hamsters cavernicoles géants et de palmiers aquatiques.

Depuis la veille, L'Orang-Outan avait pris possession de son corps, ainsi que de son esprit. Le singe avait gagné . La seule échappatoire restait le sommeil; les songes envoyés par le Ouistiti. L'Orang-Outan ne pouvait rien contre eux. Seulement, le Ouistiti semblait lui aussi avoir perdu la raison, les rêves qu'il lui envoyait n'avaient plus aucun sens.

                                                     *

Cloué à sa chaise, ne pouvant faire le moindre mouvement, il assistait impuissant à la lutte grotesque que se livraient les deux PS. Dépassé par la dimension que prenait le conflit, il ne pouvait que trembler, et espérer.

                                                     *

Possédé par l'Orang-Outan, dans ses brefs instants de lucidité, lorsque l'attention de celui-ci se relâchait, il repensait à la défaite du Ouistiti et à la domination de l'Orang-Outan. Il n'y avait plus d'espoir à avoir, l'Orang-Outan pouvait tout, l'Orang-Outan était le maître, l'Orang-Outan était roi.

 

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1 avril 2005

Pingouin d'Avril

Hello, je passe juste pour vous faire un petit bonjour...
Vous avez raison, la fréquence de mes passages sur le net est désormais très petite (ça ne se dit surement pas mais je trouve ça joli, donc... (il faut, je trouve, accorder beaucoup d'importance à l'esthétique des choses en tous genre)).
Toujours est-il que voilà (j'espère que vous me comprendrez).

20 janvier 2005

Un retour sur le net après une absence...Justifiée cette fois

Car effectivement, si je n'ai pas toujours été très assidu auparavant, c'était principalement du à des coups de déprime ou tout simplement à un manque d'envie. Las, là c'était différent puisque mon absence fut causée par mon passage prolongé à l'hôpital. L'origine de celui-ci etant une péritonite. C'est pourquoi je suis de retour chez moi seulement hier après 9 jours passés dans la section pédiatrie du magnifique hôpital de Chambéry.
Si maintenant je vais plutôt bien, je ne pouvais malheureusement pas en dire autant avant et même après l'opération. Effectivement, etant atteint d'une péritonite, je me suis vu (façon de parler parceque je n'ai tout de même pas été opéré à vif) implanté dans le côté gauche une "lame", en fait une espèce de tube en plastique, dont le but était de drainer les impuretés qui se trouvaient encore en moi. Cette purification corporelle ,n'était pas sans m'emplir d'une immense joie, cependant, la douleur causée par ce côté de mon corps et le désagrément qu'entraînait la poche installée autour de l'orifice et le sac dans lequel les impuretés venaient se déverser était grand. Enfin, je suis tout de même satisfait du fait que je n'ai que quelques menues cicatrice disséminés sur mon ventre et non une grande de 10cm. J'ai en tout seulement 3 cicatrices de 2 points et une de 3.
Voila pour le réjouissant compte rendu des opérations. Je vous laisse maintenant mes impressions sur ce séjour.
Par exemple, j'ai appris que la morphine faisait faire des rêves plutôt bizarroïdes, notamment avec le "Colonel Mathew". Je l'ai appris grâce à un de ces rêves, si jamais vous rencontrez quelqu'un dont le nom se termine par "Colonel Mathew", n'accompagnez jamais ce quelqu'un dans un endroit sombre car cette personne est un VAMPIRE (si si je vous assure).
Voici le genre de rêve que l'on fait quand on est sous morphine, c'est plutôt désagréable à faire. L' autre désagrément que m'a causé ce calmant, d'une efficacité toutefois remarquable, est celui de l'apparition inopinée de personnes devant sois, et ce dès que les yeux sont clos. En effet, lorsque je fermais les yeuxx, même sans somnoler, je voyais inévitablement apparaître devant moi des spectres d'infirmiers venant me faire des piqures bizarres. L'impression était,las, là même sans morphine mais celle-ci augmentait la fréquence des apparitions et leurs intensités.
Sinon, comme autres impressions, je peux dire qu'il est très désagréable de n'avoir qu'a dormir toute la journée, et que ceci l'est d'autant plus [désagréable] quand on souffre et que la seule chose qu'on attend c'est la morphine pour pouvoir se reposer sans douleurs.
Je ne ferais pas de remarque particulière, sinon, sur les conditions de vies à l'hôpital, en gros, le personnel est sympatique, les autres patients aussi, la cuisine par contre est digne de sa réputation, nourissante mais sans plus, le mieux etant quand elle n'a pas de goût.
Dernier petit détail, le coût de tout ceci, j'ai pu voir à la fin de mon séjour qu'une journée d'hosputalisation coutait entre 500 et 600 € (en gros). C'est à ce moment qu'on est content d'être dans un pays avec une bonne sécurité sociale.
En tout cas, ma seule certitude, ce n'est surement pas la nourriture qui rend ces journés si chères.
22 décembre 2004

Noël, Noël

Salutations, amis blogus, pour fêter la festive ambiance de Noël, je vous transmet un message dont j'ignore la provenance mais dont j'admire le contenu.
Que les crédules (c'est à dire les petits enfants qui n'ont rien à faire sur ce site réservé aux initiés :)) ignorent la suite du message. Si vous êtes crédules mais grand, alors je ne peux plus rien pour vous...


Quand la science s'en mêle...
Le Père Noël est une des plus grandes énigmes scientifiques qui soit.
L'analyse qui suit essaye de faire le point sur cet épineux problème :
Aucune espèce connue de renne ne peut voler. Bien que soient estimés à 300.000 espèces les organismes (dont la majorité est constituée d'insectes et de germes divers) qui doivent encore être découverts et classifiés, cela ne justifie en rien l'existence des rennes volants que seul le Père Noël utilise. Il y a environ 2 milliards d'enfants dans le monde. Puisque le Père Noël ne semble pas desservir les populations musulmanes, hindoues, juives et bouddhistes, cela réduit de 55% cette quantité d'enfants, nous laissant 375 millions d'enfants à attendre le Père Noël à chaque fête.  D'après les données des derniers recensements effectués, avec une moyenne de 3,5 enfants par résidence, cela fait 91,5 millions de maisons à visiter. Nous supposons ici qu'il y a au moins un bon enfant dans chacune d'elles. Le Père Noël dispose de 31 heures, le jour de Noël, pour effectuer son travail (en tenant compte des différentes zones horaires, de la rotation terrestre, et en supposant qu'il voyage d'est en ouest, ce qui semble logique). Cela signifie
522,5 visites de domiciles par seconde.  De façon pratique, cela signifie que pour chaque résidence ayant de bons enfants, le Père Noël a 1/1000ème de seconde pour stationner, sauter hors du traîneau, se laisser tomber dans la cheminée, remplir les bas, distribuer le reste des cadeaux sous l'arbre de Noël, manger le snack qui a été laissé a son intention, remonter la cheminée, grimper dans le traîneau et se mettre en route vers la prochaine résidence. En supposant que chacun de ces 91,5 millions d'arrêts soient uniformément distribués autour de la planète, nous parlons ici d'une distance de 1.200 mètres par résidence visitée soit un voyage total de 110 millions de kilomètres, sans compter les arrêts pour faire ce que la plupart d'entre nous faisons au moins une fois chaque 31 heures. Cela signifie que le traîneau du Père Noël se déplace a 1.046 kilomètres par seconde, 3.000 fois la vitesse du son. A titre de comparaison, le plus rapide artefact d'origine humaine, la sonde spatiale Ulysse, se déplace à une vitesse douloureuse de 44 kilomètres par seconde. Un renne conventionnel, lui, se déplace a une vitesse maximale de 24 kilomètres à l'heure, et encore, avec des anabolisants. La charge portée par le traîneau ajoute un autre élément d'intérêt. En supposant que chaque enfant ne reçoive rien de plus qu'un jeu Lego de grandeur moyenne (un kilo), le traîneau transporte alors 321.300 tonnes, sans compter le Père Noël, qui est invariablement décrit comme souffrant d'embonpoint. Sur le plancher des vaches, les rennes conventionnels ne peuvent tirer plus de 150 kilos de marchandises. Même si l'on accordait aux rennes volants une capacité de traction 10 fois plus grande que la normale, il serait impossible de faire le travail avec huit ou neuf
rennes: il faudrait 214.200 de ces rennes spéciaux.
Tous ces rennes augmentent le poids total à un sommet de 353.430 tonnes, quatre fois le poids du paquebot Queen Elisabeth - et nous ne tenons pas compte du poids du traîneau lui-même. 353.000 tonnes voyageant à 1.046 kilomètres par seconde créent une résistance énorme à l'air, chauffant les rennes de la même manière que la navette rentrant dans l'atmosphère terrestre. Les rennes de tête absorberont 14,3 milliards de milliards de joules d'énergie. Par seconde. Par renne. En résumé, ils exploseront en flammes presque instantanément, exposant les rennes adjacents à des dommages collatéraux sévères et créant des boums soniques assourdissants lors de leur passage au-dessus des agglomérations endormies et sereines. L'attelage entier de rennes sera vaporisé, en moins de 4,26 millièmes de seconde.
Pendant ce temps, le Père Noël sera sujet à des forces centrifuges 17.500,06 fois plus fortes que la force gravitationnelle. Un Père Noël de 125 kilos (ce qui semble très conservateur) serait écrasé au fond de son traîneau par 2.157.500 kilos de force. Conclusion : Si jamais il existe, il est déjà mort.



4 décembre 2004

Les chroniques inachevées de la guerre Pinguo-Manchine article huitième

La bataille de Wasserflot


Le 13 septembre 2098 est une date clef de la résolution première du conflit pinguo-manchin. Après près d'une année d'escarmouches incessantes dont l'hémisphère nord était devenue le théâtre, après cette guerre de positions moderne dans laquelle les assauts continuels rendaient impossible toute avancée de chaque camp. Le plan pingouin devant assurer la reconquête de la grande hémisphère avait échoué et c'est ainsi que furent organisés des négociations ayant pour but de cesser ces affrontements inutiles.

C'est ainsi que le 30 juillet, les dirigeants des deux armées se rencontrèrent afin d'organiser la « rencontre intermédiaire de résolution amicale du conflit », terme employé lors de ce sommet. Le but était de se faire rencontrer les deux armées afin de préserver la nature et les populations civiles qui subissaient à ce moment les conséquences des violents combats que se livraient les Pingouins et Manchots. Il fut décidé que la bataille aurait lieu près de Wasserflot, d'où son nom, plaine située sur l'actuelle côte allemande de la mer du nord.

C'est donc le 13 septembre 2098 qu'eu lieu ce mémorable affrontement. Celui-ci, très intéressant à analyser, fut la source de plusieurs nouvelles tactiques militaires.

Je vais ici vous en faire un récit global.

Les Pingouins avaient pris position au nord de la plaine. Ils avaient tout prévu pour détruire tout manchot qui s'approcherait de leurs lignes et tout ce qu'il fallait pour les inciter à quitter leurs positions.

L'aviation avait également été appelée en renfort et une base avait été hâtivement dressée à quelque distance du lieu prévu de l'affrontement. C'est d'ailleurs elle qui permit aux Pingouins de développer leur nouvelle et redoutable tactique.

Les Manchots, quant à eux, avaient bien prévu une attaque aérienne pinguine et se préparèrent en conséquence. Ils avaient camouflés leur base et avaient pour la première fois introduit sur le champ de bataille le Weregorfou, le manchot sauteur mutant ayant pour tâche d'intercepter les aéronefs pingouins.

 

A 4H37 du matin, le bombardement pingouin commençait. Il eut l'effet prévu, paniqués, le commandement manchot donna pour ordre la contre attaque immédiate. Mais l'artillerie manchine avait été dispersée dans toute la plaine ses tirs manquaient de précision. Elle ne put riposter assez efficacement. Le voyant, les Manchots donnèrent l'assaut. Un assaut non préparé. Les Pingouins avaient prévu cette réaction, ils attendaient fermement, comme je l'ai dit plus haut, les Manchots.

L'assaut fut un véritable désastre, les pertes manchines furent nombreuses et les Pingouins tinrent bon. Le repli fut ordonné et ce sont des soldats désespérés qui abandonnèrent le combat.

A 6H28, les Pingouins avaient tué ou faut prisonnier le tiers des troupes manchines.

Heureux de ce succès, les Pingouins décidèrent d'envoyer l'aviation pour « finir le travail ».

C'est ce qui fut la cause de nombreuses pertes pinguines. Bien que désespérés, les Manchots prévinrent cette attaque aérienne. Le plan de riposte était déjà établit. Lorsque les aéronefs pingouins firent leur apparition dans le ciel dégagé d'Allemagne, ils mirent tous les Weregorfous disponibles en batterie. Ceux-ci foncèrent sur les avions pingouins qui se croyant intouchables n'avaient pas pris la peine de dissimuler leur approche. Les pertes furent lourdes. Beaucoup d'avions ne revirent jamais leur base. Les Manchots avaient expérimenté la tactique d'interception sol-air par les Weregorfous. Ceux-ci étaient envoyés sur les avions et neutralisaient le pilote grâce à leur bec pointu. Ensuite, ils prenaient le parachute du défunt pilote et se laissaient tranquillement descendre.

Le raid aérien raté fut la cause du désespoir de nombreux Pingouins et les Manchots, profitant de leur victoire inespérée contre attaquèrent immédiatement.

Cette fois, ce furent les Pingouins qui furent mis en difficulté. L'attaque surprise des Manchots pris de court bon nombre de soldats et les pertes qui en résultèrent ne firent qu'aggraver la baisse de moral pinguine.

Les Pingouins ne durent finalement leur salut et la victoire qu'au génie de leurs stratèges.

La seule chance de vaincre résultait dans un parachutage de troupes au sein même du champ de bataille. Il ne restait malheureusement aux Pingouins que les avions de transports qui avaient aidé à la mise en place de la base. Ce sont donc ceux-ci qui furent utilisés.

Des Pingouins furent fixés sous le carénage de plusieurs dizaines d'avions. Ces derniers survolèrent le champ de bataille et, quand ils jugeaient le moment opportun, les parachutistes improvisés se laissaient tomber en tourbillonnant. La particularité de cette contre attaque était l'absence de parachutes, les Pingouins s'aidant de leurs ailes pour planer.

Cette tactique fut baptisée la Wirbelangriff. Elle fut la réponse la plus couramment employée par la suite à la Blitzkrieg manchine.

C'est ainsi que les Pingouins vainquirent les Manchots à Wasserflot.

Trop peu nombreux lors de la contre attaque et trop surpris par le flot tourbillonnant des Pingouins, ils décidèrent de capituler 3 heures après leur seconde contre attaque.

 


 

Ce n'était peut être qu'une bataille, mais grâce à elle, les Pingouins purent reprendre l'hémisphère nord. Par la suite, les combats devinrent moins fréquents. La situation qui en résultera sera le sujet de notre prochain article.

 

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9 novembre 2004

For your eyes only. Image d'un grand Pingouin

Avant toute chose je tiens à préciser que cette image ne vient pas de moi. Je l'ai trouvé sur le site internet dont l'adresse est la suivante

http://www.animeoutpost.at/animeoutpost/home.asp Il n'y avait pas de copyright apparent et je me suis donc permis de publier ici cette image. Je la retirerai immédiatement en cas de plainte légitime.

Voici donc un dessin de ce grand pingouin. Il a déjà son histoire et je ne tiens pas à la raconter ici. Je ne met cette image que pour sa valeur esrthétique et l'intérêt qu'elle peut apporter à ce site et aux chroniques qui y sont contés. Tout ce que je peux (et veux) vous dire ici est son nom.

Ce pingouin se prénomme Pen-Pen. Si vous désirez en savoir plus, il vous faut lire Neon Genesis Evangelion.

8 novembre 2004

Les chroniques inachevées de la guerre Pinguo-Manchine article septième

La splendide croisade manchine

En cette fin du XXI ème siècle, c'est sans doute à la plus belle croisade de libération (terme employé par les Manchots) qu'aurait pu assister l'Humain,  s'il n'avait pas disparu des surfaces terrestres et aqueuses de cette [belle?] planète au profit des Pingouins.

Cette "croisade de libération" était en effet, comme l'indique le titre de l'article, splendide. De tout temps, il n'y eu jamais progression si rapide dans un différent armé. L'Antarctique est effectivement passé sous contrôle manchot au bout de seulement 4 jours, dont un seul de réels combats. L'hémisphère sud, comme vous avez pu le lire dans l'article précédent, était sous défendue. Les Manchots en profitèrent grandement et ce n'est que trois mois jour pour jour après le début des hostilités armées, c'est à dire le 15 octobre 2097 que le premier Manchot franchit l'équateur. A cette date, les 17 provinces pinguines de l'hémisphère sud était toutes passées, de gré ou de force, sous contrôle manchot. Ce n'est seulement quelques jours plus tard que les Manchots rencontrèrent une réelle résistance. Plusieurs violentes batailles s'ensuivirent pour le contrôle d'avant-postes pingouins situés dans "la grande hémisphère". Du fait de leurs positions géographiques, ceux-ci étaient bien mieux défendus que les quelques ersatz de bases fortifiées que les troupes manchines avaient eu la possibilité de capturer.

Contrairement a ce que l'on pourrait penser, jamais le moral manchot n'a été aussi bas que le jour où le gros des troupes manchines est passé du sud au nord. Nul Manchot n'ignorait que le sud était très peu défendu et que les vrais affrontements auraient lieu plus au nord. Ils ne tardèrent pas à vérifier par eux même la réalité de leurs suppositions. Une semaine après le passage en hémisphère nord, les pertes manchines atteignaient déjà les deux tiers des pertes enregistrées pour la conquête de l'hémisphère sud. Les Manchots découvrirent là ce qu'était réellement une guerre: de dangereux arbres, choses dont ils n'avaient entendu parler qu'a l'école universelle antarctique, toujours près à les assommer d'objets marrons et durs, une eau à plus de 25°C, un soleil autrement plus puissant (relativement) que dans leur contrée natale. Toutes ces conditions climatiques exceptionnellement rudes ainsi que la féroce avant-garde pinguine ne firent que démoraliser un peu plus les Manchots. Cependant, malgré les pertes et la chaleur, la progression manchine semblait inexorable.

Mais chaque jour, les pingouins arrivaient plus nombreux. L'Empire n'avait que très tardivement pris au sérieux la menace d'insurrection manchine mais par la suite, il fit tout pour anéantir la race des Manchots, ceux qui avaient osé se rebeller. C'est ainsi qu'eu lieu le plus grand mouvement de troupes de l'histoire pinguine, des milliers de soldats furent envoyés dans toutes les zones susceptibles de subir un assaut manchalien, toutes les garnisons des provinces attenantes aux zones de conflits virent leur effectifs décuplés et le haut commandement de l'armée pinguine mit au point un plan permettant, s'il ne réussissait pas à éliminer tous les manchots jusqu'aux derniers, donnerait la possibilité de reprendre la totalité de l'hémisphère nord, seul lieu du monde valable d'après l'opinion générale pinguine.

C'est ainsi que se mirent en place les grandes forces qui allaient s'affronter lors d'une bataille clef de cette guerre pinguo-manchine. Ce sera le sujet du prochain article de cette chronique.

27 octobre 2004

Les chroniques inachevées de la guerre Pinguo-Manchine article sixième

La fantastique progression manchine sur l'hémisphère sud: la déroute pinguine

 

......."nous interrompons notre programme pour vous faire part, cher auditeurs de la crise qui est, en ce moment même, en train de se produire en Antarctique, 27ème province de notre splendide empire où un groupe d'indépendantistes Manchots aurait pris possession de plusieurs villes. Celles-ci, de tailles mineures, sont prises en otages par ces terroristes. Nous avons une confiance totale en notre vaillante armée qui ne saurait tarder à reprendre possession de ces points antarctiquaux, nous craignons juste, désormais pour la vie des ressortissants de notre race pinguine vivant encore en Antarctique. Son altesse, Pinguli VII vous fais savoir, mes bien chères pingouins de sa préoccupation pour cette affaire. Pour un Pingouin tombé nous emprisonnerons 50 manchots, as-t-il déclaré cet après midi au conseil des gouverneurs. Nous vous faisons confiance pour le maintient de notre race, Ô adulé empereur."

- Flash d'information de la Première chaine des Pingouins du 24/08/97

Ce que les auditeurs ne savent pas, quand ils écoutent ce flash spécial d'information, c'est que le White-out avait été décrété depuis 7 semaines en ce qui concerne le putsch manchalien. A l'heure ou parlait la pseudo journaliste, ce n'est plus l'antarctique que contrôlaient les Manchots mais 7 des 17 provinces de l'hémisphère sud de l'empire glorieux.

Ce rythme anormal de progression pour une armée indépendantiste, bien qu'équipée de matériel moderne [canons à conduite électrique, accélérateurs de particules, générateurs à fusion nucléaire, obus à dispersion nucléaire...] est en fait du a la faiblesse de l'armée pinguine dans ces régions. Cela peut paraître incroyable mais grâce aux stratèges Pingouins corrompus, les manchots parvinrent à réduire considérablement le nombre de soldats Pingouins stationnés dans l'hémisphère sud. Des points pourtant stratégiques pour le contrôle de la "Seconde Hémisphère" comme aiment à l'appeler les Pingouins colonialistes, n'étaient occupés que par une centaine de soldats qui, bien qu'étant des para-commando d'élite, ne pouvaient résister aux hordes manchine.

Comme je doute de la clarté de cet article, je vais, pour cous aider, dresser ce petit rapport des forces Pinguines.

-Aérodromes*  Monde_ 24 / Seconde Hémisphère_3

-Aéronefs** Monde_785 / Seconde Hémisphère_54

-Soldats de niveaux normal Monde_568 142 / Seconde Hémisphère_24 321

-Soldats d'élite Monde_ 4 523 / Seconde Hémisphère_456

-Submersibles d'assaut Monde_12 457 / Seconde Hémisphère_0

*Pingouins, car vous apprendrez que les forces aériennes pinguine n'étaient pas exclusivement composées de ceux ci.

**Pingouins, chasseurs et bombardiers, la reconnaissance et le bombardement de précision n'était pas de leur ressort

 

Je trouve ces chiffres quelque peu éloquents.

Ne criez pas à l'invraisemblance de ceux ci, n'oubliez pas qu'ils sont le résultat de 2 générations de trafique au sein du commandement suprême Pingouin et d'un désintérêt général des Pingouins pour cette hémisphère qui ne leur sert à rien car ils n'y vivaient pas naturellemnt (sic).

Cet article n'était peut être pas passionant mais il était incontestablement nécessaire pour comprendre comment les Manchots et Pingouins se sont affrontés, pourquoi les Manchots ont si vite progressé dans l'hémisphère sud.

Le prochain article traitera réellement de la splendide croisade manchine.

29 septembre 2004

Les chroniques inachevées de la guerre Pinguo-Manchine article cinquième

 

L'affrontement final du début; l'offensive manchine

 

 

L'offensive manchine déclenchée en cette nuit du 15 juillet 2097 (années humaines comptabilisées après la date estimée par le passé de la naissance de Jésus Christ) est sans doute l'une des plus belles réussites militaires de toute l'histoire terrestre.La Blitzkrieg manchine ayant pour objectif la conquête de l'Antarctique avait une durée prévue de 4 jours, la partie majeure devant se dérouler durant la nuit polaire du 15 juillet.

Extrêmement coordonnées, les troupes manchines réduirent à néant tous les points stratégiques pingouins de l'Antarctique en moins d'une heure.

Toutes les bases pinguines furent assaillies sans exception ce qui eût pour conséquence une impossibilité de renforts. Les voies d'accès principales, qu'elles soient avec l'extérieur ou l'intérieur ont toutes été détruites ou piégé et les communications extérieures furent toutes coupées. Pendant ce temps, des troupes occupaient les villes et décrétaient le couvre feu ainsi que la loi martiale.

Au petit matin, l'Antarctique était contrôlé par les Manchots à une estimation de 89,15% avec une marge d'erreur de 0,29%. Durant les trois jours suivants, les troupes manchines n'eurent plus qu'à traquer les survivants qui furent, ainsi que tous les ressortissants Pingouins ne souhaitant pas adhérer à la cause manchine, renvoyées par des vols spéciaux en territoire pingouin.

Les manchots parvinrent à prendre le contrôle du continent blanc avec un nombre incroyablement peu élevé de pertes et victimes, ceci venant de leur répulsion à mettre fin à la vie de quiconque. D'après le bilan officiel de 2189 sur les victimes des guerres pinguo-manchines, cette phase de la guerre fit :

-         57 morts chez les militaires pingouins sur un nombre de 1278 stationnés en Antarctique

-         86 morts chez les manchots libérateurs sur un nombre de 7489 participants à la libération

-         6 morts civils sur un nombre de 854 213 vivant en Antarctique

-         452 blessés au total

Ce résultat est surtout du aux informations très précises et complètes que les Manchots obtinrent de leurs espions. Ils utilisèrent également des armes soporifiques mais non mortels, les morts qui sont à déplorer résultent des quelques malheureux accidents qui survinrent au cours des opérations.

Repoussés si violemment hors du continent sacré, les Pingouins ne purent tout d'abord pas réagir de manière efficace, les manchots continuant leur avancé, ils ne purent contre-attaquer que lorsque suffisamment de troupes pinguine eurent atteint les lieux théâtres du conflit.

Mais ceci sera expliqué dans un autre article, celui traitant de la splendide croisade manchine.

20 septembre 2004

Les chroniques inachevées de la guerre Pinguo-Manchine article quatrième

 

Le travail d'espionnage et de corruption par les Manchots

 

 

 

Pendant les trente années de paix apparente en ce monde à part qu'était à cette époque l'Antarctique, les Pingouins se concentrèrent principalement sur le développement technologique qui leur permettrai de coloniser la Lune. Astre depuis longtemps symbolique chez ces animaux. Bien que d'aucun véritable intérêt économique. De toute façon, quand on est la race dominante sur la planète qui est entièrement soumise au règne impérial, on ne se soucie plus vraiment de l'économie. Du moins, le gouvernement ne s'en soucie pas.

Ils étaient donc loin de se préoccuper du problème Manchalien, depuis longtemps classé par les services spéciaux et secrets pingouins.

C'était exactement le but recherché par les stratèges du haut commandement terroriste manchot. Pendant ces six générations [Par un habile calcul, vous constaterez qu'une génération manchine, égale à une génération pinguine, a une durée équivalente à cinq révolutions de l'astre terrestre autour de son étoile.], ils participaient activement à la réalisation du plan qu'ils avaient établis. Le voici exposé simplement :

-       4 premières générations : corruptions des plus hautes sphères du gouvernement pingouin en Antarctique et des commandements militaires.

-       2 dernières générations : détournement de matériel militaire, établissement des bases secrètes.

Effectivement, leur objectif était de rallier, soit par l'esprit, soit par l'argent, des alliés pingouins à la cause manchine. Une fois un puissant réseau installé, ils pourraient se préparer à la guerre en toute tranquillité car couverts par les officiers supérieurs, haut fonctionnaires et politiciens influents qui étaient passés dans leur camps.

La préparation de l'affrontement fut très bien menée.

Vous pourrez le constater dans le prochain article qui traitera de l'affrontement final du début.

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